Après un tour d’horizon de la conjoncture économique et sanitaire dans le monde, nous examinons la situation des économies émergentes, avec un focus sur la Chine et sur les risques à surveiller (regain épidémique, choc sur le prix des matières premières, remontée des taux américains). Suivi d'un décryptage de l'ampleur et de l'impact potentiel des plans de relance américains et des plans pour la relance et la résilience des pays membres de l'Union européenne.
19/05/2021 [Réunions de conjoncture économique et financière]Après la hausse des dépenses publiques votée mi-mars (1.850 milliards$ essentiellement sur 2021-2022), le président des Etats-Unis Joe Biden a présenté deux nouveaux plans visant des objectifs de long terme (climat, égalité, modernisation de l’économie). L’American Jobs Plan et l’American Families Plan représenteraient un peu plus de 2 points de PIB de dépenses publiques par an sur 10 ans, mais leur impact bénéfique se ferait sans doute sentir avec retard par rapport aux hausses d’impôts destinées à les financer.
04/05/2021 [Lettre de Rexecode]L’activité a accéléré aux Etats-Unis au 1er trimestre 2021 (+1,6% après +1,1%), portée par les mesures de soutien budgétaire et la progression rapide de la vaccination. Mais la consommation de services reste relativement limitée par rapport à celle de biens, durables notamment. L’investissement et les échanges extérieurs ont, quant à eux, ralenti. L’évolution de la forte épargne des ménages sera un déterminant essentiel des perspectives de l’économie américaine.
30/04/2021 [Points d’actualité]Malgré une récession historique aux États-Unis en 2020, les marges brutes d’exploitation des sociétés non-financières américaines ont légèrement progressé augurant de perspectives d’investissement productif dynamiques. Cette résilience américaine ne provient pas de celle de la valeur ajoutée mais s’explique par l’ampleur du soutien public aux entreprises.
01/04/2021 [Lettre de Rexecode]Un débat agite les économistes au sujet de l’ampleur optimale de l’expansion budgétaire américaine et de son impact sur les prix. En effet, une trop forte stimulation de la demande pourrait buter sur des contraintes d’offre et entraîner un dérapage de l’inflation, aux États-Unis mais aussi par ricochet dans le reste du monde. Cependant, au-delà de chocs temporaires et possiblement marqués sur les prix, le risque d’une spirale inflationniste débridée semble limité en raison de l'ampleur du sous-emploi ainsi que de facteurs structurels.
30/03/2021 [Analyse et diagnostic]