La Fed a indiqué ce 11 décembre que le durcissement de la politique monétaire était achevé aux Etats-Unis. La banque centrale a aussi souligné dans ses prévisions (le "dot plot") que des baisses de taux directeurs auraient lieu en 2024. Ce message a été reçu favorablement par les marchés qui anticipent cependant une détente plus franche. Un "optimisme" confirmé par l'évolution des taux sur les obligations souveraines américaines.
14/12/2023 [Points d’actualité]La vague inflationniste apparue en sortie de crise sanitaire reflue désormais rapidement en zone euro, plus lentement aux Etats-Unis, ouvrant la voie à des baisses de taux en 2024. Néanmoins, l'effet sédatif des hausses antérieures s'exercera encore sur la demande, particulièrement en Europe où consommateurs et entreprises sont plus frileux, alors que les Etats-Unis sont par ailleurs engagés dans un spectaculaire réarmement industriel face aux grandes ambitions de la Chine. L'Europe restera t-elle à l'écart de cette course au risque de voir sa productivité et sa compétitivité se dégrader durablement ?
13/12/2023 [Perspectives économiques]La productivité apparente du travail, entendue comme le ratio entre le PIB et l’emploi, a augmenté de 4,1% au 3e trimestre 2023 par rapport à fin 2019 aux États-Unis. En zone euro, sur la même période, elle a au contraire reculé de 0,4%. Cette divergence tient en partie à des effets sectoriels et à la recomposition du marché du travail américain. Elle explique en grande partie la divergence du PIB par habitant entre la zone euro et les États-Unis.
05/12/2023 [Lettre de Rexecode]La consommation privée, qui représente près de 70% du PIB, a accéléré au 3° trimestre 2023 aux Etats-Unis malgré le recul du pouvoir d’achat du revenu des ménages. La "surépargne" Covid explique ce paradoxe, elle est aussi une des clés des perspectives d'évolution de la consommation des ménages ces prochains mois.
02/11/2023 [Lettre de Rexecode]Aux Etats-Unis, faute d'accord sur le Budget, le Congrès a voté un budget temporaire afin d’éviter un shutdown, c’est-à-dire la fermeture des administrations fédérales "non essentielles". Ce budget maintient le niveau actuel de dépenses publiques jusque mi-novembre, ce qui ne fait que repousser le problème. Les conséquences économiques d'un éventuel shutdown pourraient davantage se faire sentir au delà du court terme, car c'est le fort déficit public et la capacité du gouvernement à agir qui sont questionnés.
03/10/2023 [Lettre de Rexecode]