Aux Etats-Unis, le PIB a reculé de 1,4% l’an au 1er trimestre 2022. Ce recul relève en partie d'un trompe-l’œil car la demande intérieure a affiché une bonne tenue, avec même un rebond de l’investissement productif. La baisse du PIB provient de la dégradation du solde extérieur et d’un contrecoup lié aux variations des stocks. Les perspectives de l'économie américaine sont cependant assez dégradées alors que les tensions inflationnistes rognent le pouvoir d’achat du revenu des ménages.
28/04/2022 [Points d’actualité]Les salaires moyens augmentent rapidement aux Etats-Unis mais moins que les prix à la consommation. En termes réels, ils reculent depuis le printemps 2021 et progressent moins vite que la productivité depuis 2010. Les marges des entreprises américaines pâtiraient ainsi plutôt de la vive hausse des prix des intrants que de la hausses des salaires.
01/04/2022 [Lettre de Rexecode]La courbe des taux souverains américains s’est en partie et brièvement inversée, le taux à 2 ans ayant dépassé le taux à 10 ans. L’écart entre les taux à 30 ans et à 1 an est cependant toujours positif, bien qu’en recul. Cette inversion entre taux courts et longs est considérée par les marchés financiers comme le signal d’une récession probable dans les 6 à 24 mois suivants car elle a précédé la quasi-totalité des récessions passées.
01/04/2022 [Lettre de Rexecode]La Fed a annoncé le 16 février une hausse de 25 points de base de ses taux directeurs, et surtout, six hausses supplémentaires d’ici la fin de l’année 2022 (contre trois prévues en décembre dernier). Le resserrement monétaire attendu aux Etats-Unis est donc nettement plus agressif, ce qui représente un revirement assez marqué pour la Fed. Il se prolongerait en 2023, au point de faire passer le taux des fonds fédéraux en fin d’année prochaine au-dessus du taux cible à long terme que la Fed entrevoit.
17/03/2022 [Points d’actualité]Depuis le boom du schiste à la fin des années 2000, les importations nettes de produits pétroliers des États-Unis ont baissé pour quasiment disparaître fin 2019, c’est aussi le cas des importations de gaz naturel. Cela protège dans une certaine mesure les États-Unis de la crise énergétique que traverse l’Europe. Les ménages américains subissent cependant la forte hausse des prix du pétrole via les carburants.
02/03/2022 [Lettre de Rexecode]