Trois ans après le vote pro-Brexit, l'économie britannique n'a pas connu de récession, contrairement à ce qu'anticipaient de nombreux prévisionnistes. Que penser dès lors des sombres scénarios actuellement avancés en cas de no deal ? Denis Ferrand explique comment en 2016 la forte sous-estimation du taux d'épargne des ménages a pu contribuer à un diagnostic erroné. Il souligne ensuite les points de vigilance sur les capacités de croissance du Royaume-Uni.
10/09/2019 [Rexecode dans les médias]Depuis le vote en faveur du Brexit, deux éléments fondamentaux du potentiel de croissance de l'économie britannique se sont retournés: le climat d'incertitude a pesé sur l'investissement et les flux migratoires qui soutenaient la croissance de la population active se sont tari.
05/09/2019 [Lettre de Rexecode]Au Royaume-Uni, le recul du PIB au 2e trimestre 2019 (-0,8% l’an) provient avant tout du contrecoup de la forte accumulation de stocks intervenue en début d’année. Une fois cet aléa corrigé, le tableau conjoncturel qui se dessine est celui d’une économie britannique à la croissance affaiblie, dont la compétitivité extérieure se dégrade, où l’investissement productif se contracte. Seule la consommation des ménages porte la demande. La remontée progressive du chômage, sil elle se poursuit, pourrait cependant affecter ce dernier soutien.
21/08/2019 [Points d’actualité]A 2% l’an au 1er trimestre 2019, la croissance de l’économie britannique fait preuve de résistance. Elle est portée par la réaccélération de la demande interne (4,1% l’an) et par la poursuite d’un mouvement de constitution de stocks en anticipation du Brexit initialement prévu le 29 mars. La situation extérieure n’a en revanche jamais été aussi dégradée. Le déficit du commerce de marchandises atteint le niveau inédit de 8% du PIB.
10/05/2019 [Points d’actualité]La croissance britannique a ralenti en fin d’année dernière. Elle ne ressort plus qu’à 0,7% l’an, soit 1,4% sur l’ensemble de l’année 2018. Aucun signe de réaccélération ne se manifestant, la Banque d’Angleterre a révisé à la baisse à 1,2% sa prévision de croissance pour 2019 (soit notre prévision de décembre). L’économie paie le prix de l’attentisme qui prévaut alors que les conditions du Brexit restent des plus floues.
12/02/2019 [Points d’actualité]