05/07/2011
La levée de l’hypothèque, à courte échéance au moins, d’un défaut sur la dette publique grecque a fait rebondir les marchés d’actions. Ils ont corrigé, en partie au moins, un pessimisme excessif quant aux perspectives macroéconomiques mondiales.
Le ralentissement de l'activité mondiale est réel, quoique d'une ampleur difficile à mesurer. Mais il fait suite à une phase de croissance dont le rythme n'était pas soutenable et qui générait de fortes pressions inflationnistes, associées à l'envolée des prix des matières premières.
Certes, les données publiées cette semaine confirment un affaiblissement quasi général de la consommation, du fait du prélévement opéré par l'inflation sur le pouvoir d’achat. Mais elles confirment aussi le ralentissement de la hausse des prix, ralentissement qui devrait avoir un impact positif sur la consommation.
Les indices mesurant le dynamisme de la production mondiale et du commerce international montrent par ailleurs que l’activité n’est pas à la veille de s’effondrer.