20/05/2014
Les marchés d’actions restent globalement tirés vers le haut. Malgré les chiffres décevant de la croissance en zone euro et aux Etats-Unis pour le premier trimestre, les investisseurs restent confiants.
Sur les marchés obligataires par contre, les opérateurs semblent douter de la poursuite de l’expansion mondiale ou craindre de nouvelles turbulences. Déjà anormalement bas, les taux d’intérêt sur les emprunts d’Etat jugés sans risque sont en baisse. Le taux allemand se rapproche de ses plus bas historiques, entraînant à sa suite ceux des pays du coeur de la zone euro. A l'inverse, les rendements des emprunts émis par les pays périphériques ont rebondi, creusant l'écart avec les taux allemands.
Les incertitudes liées aux élections européennes et surtout la déception causée par la modeste croissance en zone euro et le maintien de fortes disparités en son sein, contribuent à expliquer ce mouvement.