20/02/2009
Le volume du PIB a reculé de 4,6 % en rythme annuel au cours du quatrième trimestre. Il s’agit de son plus fort recul trimestriel observé depuis 1974
Ce repli s’explique par l’ampleur du mouvement de déstockage, la chute des exportations et l’amplification du recul de l’investissement productif.
A l’inverse, les dépenses de consommation ont progressé de 1,8 % en rythme annualisé.
La poursuite probable du déstockage va continuer de peser sur l’activité au cours des prochains trimestres. La nouvelle dégradation des enquêtes de conjoncture observée en février ne permet pas d’envisager de redressement de l’activité au cours des prochains mois.
Au delà, la mise en oeuvre progressive des plans de relance et les baisses de taux devraient marquer l’arrêt du déstockage, en France comme dans l’ensemble de l’Europe.
Ainsi, un redressement marqué mais bref d’ici la fin de l’année reste le scénario le plus probable.