25/02/2011
L’amélioration de l’activité suggérée par les données d’enquête ne s’est pas traduite par une franche accélération de la croissance française au quatrième trimestre 2010. La consommation des ménages a conservé son rôle moteur.
Croissance de 1,4 % l’an au quatrième trimestre 2010
L’amélioration de l’activité suggérée par les données d’enquête, ne s’est pas traduite par une franche accélération en fin d'année 2010. Plusieurs phénomènes (grèves du mois d’octobre, aléa climatique) ont probablement pesé sur la croissance.
Déstockage et baisse des importations
La demande extérieure a contribué positivement à la croissance en raison d'une nette diminution des importations, liée à un fort mouvement de déstockage. Ce dernier a par contre pesé négativement sur le PIB.
Les dépenses des ménages ont soutenu la croissance
L’investissement total continue de se redresser progressivement. Surtout, les achats d’automobiles (avant l’arrêt de la prime à la casse) ont dynamisé les dépenses de consommation des ménages. Elles progressent de 3,5 % l’an ce trimestre.
Quelles perspectives ?
Les enquêtes de conjoncture confirment l'amélioration du climat des affaires. En revanche, les dépenses des ménages pourraient pâtir de la poussée des prix (alimentaire, énergie), malgré une modeste hausse de l’emploi.