07/01/2010
L’année 2009 restera dans les tablettes de l’économie moderne comme l’année de la pire récession enregistrée depuis la Seconde Guerre Mondiale. Le volume du commerce mondial a ainsi enregistré une chute bien plus marquée que lors des deux premiers chocs pétroliers. L’amplitude du mouvement tient aux effets amplificateurs de la mondialisation et au fait que la crise a eu en grande partie pour origine un dysfonctionnement du système financier mondial. Toutefois, les moyennes annuelles cachent le rebond qui s’est matérialisé courant 2009.
Les premiers signes d’espoir ont été donnés par les marchés qui, après une chute vertigineuse au cours de la seconde moitié de 2008, ont amorcé un retournement dès le début 2009. Les liquidités injectées par les banques centrales ont fini par revenir sur les marchés, qui ont cru aux actions conjointes des autorités monétaires et des gouvernements, non seulement pour soutenir le système financier et assurer sa pérennité, mais aussi relancer la machine économique, quasiment à l’arrêt fin 2008-début 2009.
Ainsi, après une contraction du PIB mondial au quatrième trimestre 2008 et au premier trimestre 2009, l’économie mondiale a renoué avec la croissance dès le deuxième trimestre, un mouvement qui s’est amplifié au troisième trimestre.
Toutefois, si l’année 2009 a été caractérisée par une certaine stabilisation du système économique et financier après les fortes turbulences qui avaient été observées dans le sillage de la chute de Lehman Brothers, toutes les interrogations ne sont pas levées.
1. Les marchés ont donné le premier signal de redressement de l’économie mondiale
2. Un mouvement commun, mais une intensité différente dans la reprise économique qui s’annonce
Tableaux
- Croissance du PIB et des importations de biens et services
- Taux d’intérêt
- Cours des actions
- Taux de change du dollar américain
- Cours des matières premières
- Décisions de politique monétaire