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La zone euro peut-elle vivre avec de tels écarts de taux ?

- Lettre du 15 novembre 2011

16/11/2011

La divergence des taux d’intérêt sur les dettes publiques est apparue au début 2010 à la surprise générale.On retrouve aujourd’hui des écarts de taux analogues aux écarts du début des années 90, avant l’euro. Vers quel nouvel équilibre peut-on aller et quelles menaces faut-il éviter ?

La théorie financière considère généralement le taux d’intérêt de l’Etat comme le « taux sans risque » de référence, l’hypothèse sous-jacente étant qu’« un Etat ne peut pas faire faillite » : c'était le cas de 2000 à 2008.

La décision de « faire payer les banques » pour la Grèce, prise au Sommet européen de juin , a révélé la possibilité de défaut d’un Etat. Les prêteurs ont alors pris conscience de ce qu’un défaut pouvait en cacher un autre, et donc concerner d’autres Etats.

Plutôt que la poursuite durable de la divergence actuelle qui nous semble impossible, nous privilégions une hypothèse où les taux d’intérêt des Etats se stabiliseraient progressivement à des niveaux différents d’un Etat à l’autre, mais soutenables.On pourrait imaginer par exemple un scénario macroéconomique dans lequel, la dette publique française se stabiliserait autour de 90 % du PIB, la dette italienne à 120 % du PIB, la dette espagnole à 60 %, la dette allemande à 80 %.

Cependant, avant d’en arriver à ce scénario d’équilibre, les menaces d’accident de court terme sont multiples.

Sommaire :
  • La croissance dans les pays émergents résiste, mais elle serait sensible à un choc plus marqué dans la zone euro
  • Les indicateurs de trésorerie à des niveaux pré-Lehmann en novembre 2011
  • Nouvelles mesures budgétaires en France
  • Etats-Unis : des indicateurs réconfortants
  • Japon : l’économie étranglée par la force du yen
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