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En Chine, la frénésie d'investissement s’est tempérée en 2011

- Conjoncture économique et financière - Février 2012

21/02/2012

Malgré une légère modération en 2011, l'investissement reste le premier moteur de la croissance en Chine. La question du surinvestissement reste posée, particulièrement pour certains secteurs industriels.

Taux d'investissement (FBCF/PIB en %) Chine, Corée du Sud, Etats-Unis, Japon 1980-2012 (graphique)

En Chine les investissements en capital fixe ont ralenti en 2011 à la suite du retrait total des mesures de relance économique et du ralentissement du dynamisme du crédit. Leur rythme de progression reste toutefois élevé.

Le poids de l’investissement dans le PIB a atteint un nouveau record, à près de 49 %. Le niveau est spectaculaire au regard de ceux observés dans les grands pays industrialisés ou dans les pays asiatiques avancés comme la Corée du Sud. La hausse du taux d’investissement ne donne aucun signe de stabilisation, encore moins de reflux.

La question du surinvestissement au niveau de l’ensemble de l’économie reste posée, même si le risque paraît demeurer sous contrôle. Ceci n’empêche pas des déséquilibres sectoriels. Des signaux d’alarme ont été déjà tirés dans certains secteurs clés de l’industrie, tels l'industrie lourde (voir le dossier de février 2010 ) ou l'automobile.

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