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Point de conjoncture du Japon

- juillet 2004

08/07/2004

L'activité nippone a continué à être très dynamique au deuxième trimestre 2004.

Les résultats de l'enquête Tankan de juillet ont été nettement meilleurs que prévu, le climat des affaires dans les grandes entreprises du secteur manufacturier ayant atteint son plus haut depuis le troisième trimestre 1991. Il est vrai que la production industrielle s'est vivement redressée en avril en ligne avec des exportations de marchandises qui continuent de progresser. Par ailleurs, la situation sur le marché du travail s'est encore améliorée avec de nouvelles baisses du taux de chômage et une s'est encore améliorée avec de nouvelles baisses du taux de chômage et une pressions déflationnistes perdurent et, cela, malgré la flambée des prix du pétrole. La politique de taux zéro devrait donc se poursuivre même si les opérateurs sur les marchés obligataires semblent anticiper le contraire . Le dynamisme des exportations conduit le Japon à dégager des excédents courants de plus en plus importants qui poussent le yen à la hausse. Mais qui détient la capacité de financement externe au Japon ? Si la réponse traditionnelle était les ménages, ce n'est plus le cas aujourd 'hui. En effet, ce sont les entreprises et les institutions financières qui affichent actuellement une large capacité de financement, reflétant le processus d'assainissement financier qu'elles se sont imposées depuis quelques années. En revanche, la décennie précédente de croissance faible a « plombé » la capacité de financement des ménages et a accru le besoin de financement des administrations publiques. Pour que la reprise actuelle que connaît l'Archipel perdure, une part plus importante de la valeur ajoutée doit être distribuée aux salariés afin que le redressement actuel de la consommation privée se poursuive, les ménages ne pouvant éternellement puiser dans leur épargne .

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