En raison de sa taille et du rôle prépondérant de sa monnaie, l'économie américaine dicte traditionnellement le tempo de l'économie mondiale. Depuis l’élection de D. Trump en novembre 2016, la multiplication des sanctions économiques et financières américaines est une source croissante de déstabilisation de l’économie mondiale, en raison des conséquences tant sur le commerce international, que sur les marchés financiers ou énergétiques.
23/08/2018 [Lettre de Rexecode]Impensable il y a quelques années, une hausse des tarifs automobiles américains est désormais probable. La stratégie du D.Trump de résorption du déficit commercial ne peut ignorer un secteur qui représente à un tiers de ce déficit. Le bras de fer engagé par les Etats-Unis pourrait déboucher sur plus de protectionnisme, ou au contraire, sur davantage de commerce si l'Union européenne accepte de réduire significativement ses tarifs, avec à la clé des conséquences économiques bien différentes.
18/07/2018 [Analyse et diagnostic]Le Brent évolue au voisinage de 75 dollars depuis avril, alors qu’il ne dépassait pas 50 dollars il y a un an. C’est avant tout l’offre pétrolière qui dicte l’orientation des cours. La décision prise le 8 mai par D. Trump de rétablir les sanctions américaines contre l’Iran, avec une portée internationale, devrait ancrer les cours pétroliers à des niveaux élevés. Cette hausse ne sera pas indolore pour les économies développées, Europe en tête. Elle contribue déjà à expliquer le ralentissement actuel.
13/07/2018 [Analyse et diagnostic]Le 14 juin, la Banque centrale européenne a annoncé que les achats nets d’actifs, effectués dans le cadre du programme de QE initié en mars 2015, prendraient fin en décembre 2018. A cette date, la BCE aura administré un stimulus monétaire non-conventionnel d’une ampleur considérable, à hauteur de 55% du bilan de la banque et de 22% du PIB de la zone euro. La taille de bilan de la BCE ne diminuera pas pour autant et sa politique restera accommodante.
21/06/2018 [Lettre de Rexecode]