La semaine a été marquée par les hausses attendues des taux directeurs de la Fed, de la BoE et de la BCE, et par les résultats positifs d’enquêtes de conjoncture, l’industrie et le secteur de la construction semblant cependant en posture plus délicate que les services. Aux Etats-Unis et en zone euro, les risques sur les prix portent désormais moins sur les biens que sur les services. C'est aussi le cas en Chine.
06/02/2023 [Synthèse hebdo]Fin 2022, le consensus des prévisionnistes attendait une stagnation, voire une légère contraction de l’activité en zone euro pour 2023. La tonalité a changé, en raison notamment de la détente sur les prix du gaz et de l'électricité, et de premières révisions à la hausse des prévisions de croissance apparaissent. Pourtant, l'inflation n'est pas prête de rentrer dans sa boite: le choc passé de prix a été suffisamment ample et prolongé pour susciter des effets de propagation dans l’ensemble du système productif. Nous maintenons notre prévision prudente d’une année 2023 sans croissance, notamment en France où le comportement des entreprises sera déterminant.
02/02/2023 [Lettre de Rexecode]En France, le PIB a progressé de 2,6% en 2022 par rapport à 2021. En réalité, l'essentiel de cette croissance moyenne annuelle s'est formée courant 2021, année au terme de laquelle l’acquis de croissance pour 2022 ressortait à 2,3%. 2023 se présente sous des auspices nettement moins favorables, l’acquis au terme de 2022 n’étant que de 0,3%. Surtout, la demande interne se contracte. La faible croissance en fin d’année a certes bénéficié d’un investissement productif toujours dynamique, mais aussi d’un recul des importations, signe de la faiblesse de la demande intérieure, en particulier de celle des ménages.
31/01/2023 [Points d’actualité]2022 et 2023 risquent de présenter de fortes dissemblances qui tiennent principalement à l'élan acquis l'année précédente et aux circonstances de la croissance. Alors que l'essentiel de la croissance en 2022 était fait dès le second semestre 2021, l'entrée dans l'année 2023 ne se fera qu'à petite vitesse. Alors que la reconstitution des stocks a expliqué plus d'un quart de la croissance en 2022, leur contribution risque d’être nulle voire négative en 2023. Un rebond de la consommation des ménages étant peu probable, le comportement des entreprises sera déterminant mais sous contraintes.
20/01/2023 [Rexecode dans les médias]Après un tour d’horizon de la conjoncture mondiale, cette réunion était consacrée à l’environnement macro-financier de l'année 2023, avec notamment : un examen des principaux risques (inflation, taux, marchés immobiliers, boursiers et obligataires, spreads en zone euro) ; un point sur la situation financière hétérogène des entreprises aux Etats-Unis, en Europe et en France dans le contexte de la crise énergétique et de la remontée des taux d'intérêt ; et enfin, une évaluation du risque de liquidité.
18/01/2023 [Réunions de conjoncture économique et financière]