L'an prochain, la baisse de l’inflation attendue en zone euro après son envolée de 2022 devrait permettre d’alléger la charge de la dette publique indexée d’environ 5 milliards d’euros. Par contre, l’effet d’inertie lié au roulement de la dette, qui permet à la France de se financer à bas coût, ne jouera plus d’ici la fin 2023. A cette date, 220 milliards d’euros de titres à moyen/long terme parviendront à échéance dans un contexte de nette remontée des taux d'intérêt. Le point bas des charges d’intérêt risque ainsi d’être largement dépassé.
03/10/2022 [Lettre de Rexecode]Les trajectoires d’inflation divergent de manière croissante entre les différentes zones de l’économie mondiale confrontées à des chocs de prix de magnitudes très disparates. Les risques se concentrent sur la zone euro, sous la pression des prix énergétiques qui au contraire s'allègent aux Etats-Unis, et les inquiétudes gagnent la sphère financière.
03/10/2022 [Synthèse hebdo]L’examen des phases de récession et de récupération passées montre que l’investissement des entreprises et l’emploi salarié connaissent toujours un recul plus marqué que celui du PIB. De ce point de vue, la récession "Covid" confirme son caractère atypique: l’investissement et l’emploi dépassent désormais de 3,5 et 4,3% leur niveau de la fin 2019, le PIB de seulement 0,9%. Pour autant, alors que l'arrivée à échéance d'une majorité des prêts garantis par l'Etat et la hausse des coûts fragilisent les trésoreries, la poursuite d'une forte progression de l’investissement et de l’emploi semble peu probable.
12/09/2022 [Rexecode dans les médias]De forte hausses de taux directeurs sont attendues cette semaine en zone euro, la suivante aux Etats-Unis. Pour autant, un pic d’accélération des prix semble passé aux Etats-Unis et peut-être en zone euro. Les contraintes d'approvisionnement se relâchent avec le fléchissement de l'activité industrielle qu'a notamment favorisé la réapparition de déséquilibres commerciaux massifs.
05/09/2022 [Synthèse hebdo]Les inquiétudes suscitées par l’environnement macroéconomique mondial se renforcent, alimentées par une inflation record, la baisse des PIB chinois et américain au 1er semestre, ou encore, les risques croissants de pénuries énergétiques en Europe. Pour autant, les fortes créations nettes d’emploi ne permettent pas de qualifier de "récessive" la situation économique aux Etats-Unis ou en Europe. Elles renforcent en revanche les contraintes sur les capacités à produire, premier frein à l’activité, surtout en Europe.
01/09/2022 [Lettre de Rexecode]