20/07/2010
A la veille de la trêve estivale, les marchés semblent dans l’expectative : les pays émergents constituent une première source d’incertitude. Jusqu’ici, ils avaient joué un rôle de leader dans la phase de reprise. Mais les signes de ralentissement se multiplient. La question qui est maintenant posée est de savoir si les économies développées seront à même de prendre le relais.
Alors que les marchés s’interrogent sur la capacité de rebond de l’économie américaine, le sentiment qui prédomine est que la crise de la dette souveraine en Europe, qui avait introduit de fortes turbulences sur les marchés au printemps dernier, est jugé comme étant à peu près sous contrôle, mais la prudence domine quant à l’émergence de nouvelles possibilités d’instabilité dans des marchés estivaux toujours marqués par des volumes plus réduits.