09/07/2013
Sur les marchés financiers, la nervosité reste vive, les investisseurs s’interrogent sur le rythme de l’activité économique dans les pays émergents et continent de redouter une hausse plus vive que prévu des taux longs américains.
L’écart positif croît encore entre les taux longs américains d’une part et les taux longs européens ou japonais d’autre part. A l’annonce de créations d’emploi soutenues en juin, le taux américain à dix ans s’est en effet à nouveau tendu jusqu’à 2,8%.
Les taux européens n’ont pas suivi cette fois ce qui est assez normal, d’autant plus que les investisseurs ont été rassurés par les propos de Monsieur Draghi confirmant que la BCE maintiendrait des taux bas aussi longtemps qu’il le faudra.