22/09/2015
Les marchés d’actions continuent de déprimer. Si la fraude de Volkswagen a amené les investisseurs à sanctionner sévèrement le secteur automobile, c’est plus profondément le statu quo en matière monétaire décidé par la Fed qui a instillé le doute. La politique monétaire américaine qui ne semble plus menée en fonction des seules considérations domestiques, devient moins lisible et moins prévisible.
Il est vrai que l’activité mondiale continue de ralentir, mais son rythme de croissance reste proche de 3% l’an. Les chiffres américains quant à eux ne sont pas mauvais. En regard, le taux des fonds fédéraux, à peine positif, apparaît anormalement bas, ce qui est source d’instabilité.