27/04/2010
Les marchés profitent du bas niveau des taux d’intérêt et sont portés par les bonnes nouvelles en provenance de la conjoncture mondiale et par les bons résultats des sociétés.
Compte tenu du problème grec, il est étonnant que la devise européenne n’ait pas davantage reculé. L'affaiblissement de l’euro a un impact fâcheux sur l’inflation mais donne surtout un ballon d’oxygène aux exportateurs de la zone pour redresser leurs marges et/ou regagner des parts de marché.
Alors que les taux longs sur emprunts d’Etat des grands pays bougent à peine, ils s’envolent en revanche pour la Grèce et le Portugal. A mesure que les taux grecs se tendent, l’équation macroéconomique de la Grèce est de plus en plus insoluble.