26/02/2013
La semaine écoulée a été agitée sur les marchés financiers. D'abord, les minutes de la dernière réunion de politique monétaire de la FED, qui laisse présager que la banque centrale américaine pourrait arrêter plus tôt que prévu sa politique monétaire ultra accommodante a jeté un froid sur Wall Street.
Ensuite, la crainte de nouvelles turbulences dans la zone euro a été ravivée par le résultat des élections italiennes qui n’ont pas permis de dégager une majorité au Sénat. Au risque de blocage politique en Italie s'ajoute le fait que la France paraît de moins en moins dans la capacité d’atteindre ses objectifs budgétaires. Les prévisions de la Commission européenne pour la France (une croissance de 0,1% en 2013 et un déficit public de 3,7% du PIB), qui rejoignent les prévisions que Coe-Rexecode a présenté en décembre , viennent de le rappeler crûment.