26/03/2013
Le plan de sauvetage de Chypre, initialement bien accueilli par les marchés financiers, n’a finalement pas ramené la sérénité chez les investisseurs. Les marchés d’actions marquent le pas, Tokyo et New York résistant mieux que les marchés européens. A nouveau, les investisseurs privilégient les emprunts d’Etat jouant le rôle de valeur refuge.
Si l’accord épargne les petits déposants, il met lourdement à contribution les plus gros, créant un précédent qui altère la confiance entre déposants et banques en zone euro. Chypre reste dans l'UEM au prix de la mise en place d’un contrôle de capitaux, une entorse majeure au fonctionnement de la zone euro qui va en aggraver la fragmentation financière.