18/05/2010
Les mesures exceptionnelles prises il y a dix jours par les gouvernements européens et la BCE n'ont pas totalement ramené la sérénité sur les marchés. Surtout, l’euro a repris le chemin de la baisse contre quasiment toutes les monnaies. Cette dépréciation redonne de la compétitivité-prix à la zone euro, qui pourrait connaître une période de croissance lente, associant bonne tenue des exportations et faiblesse de la consommation.
L’ambiance en Europe tranche avec celle qui prévaut outre-Atlantique : la production industrielle américaine a de nouveau sensiblement progressé en avril et les ventes au détail, sans être exceptionnelles, sont restées plutôt bien orientées. Le talon d’Achille de l’économie américaine reste le solde extérieur, qui s’est de nouveau creusé en mars.