10/01/2012
Le contraste s'amplifie entre l'embellie américaine et la détérioration du climat des affaires en zone euro.
En zone euro, la crise de la dette publique ne désarme pas, entretenant la défiance entre banques. Le marché interbancaire demeure quasi paralysé et les dépôts des banques auprès de la BCE inscrivent de nouveaux plus hauts. Par ailleurs les rendements des emprunts d’Etats périphériques de la zone euro demeurent tendus. La baisse de l'euro donne un peu d'oxygène, même si le prix des approvisionnements s’en trouve renchéri.
Les marchés d'actions mondiaux restent donc hésitants malgré l'embellie économique qui s'annonce aux Etats-Unis. Cependant, la divergence entre les performances du SP 500 et l'euro Stoxx 50 continue de s’accentuer, à l’avantage de l'indice américain. Les places des pays émergents sous-performent encore celles des pays développés.