23/11/2009
Le rebond de l’activité est resté timoré au troisième trimestre durant lequel le PIB a progressé de 1,1 % en rythme annualisé. La demande interne connaît la plus longue et la plus profonde phase de recul observée dans l’après-guerre.
Les dépenses de consommation des ménages n’ont quasiment pas augmenté et tous les compartiments de l’investissement restent orientés à la baisse.
L’activité est soutenue de manière quasi exclusive par le redressement des exportations alors que les variations de stocks ont de nouveau contribué négativement à la croissance de l’économie.
L’effet de soutien de l’activité lié à l’arrêt du déstockage est à venir. Il pourrait être marqué au cours du quatrième trimestre 2009 et début 2010.