28/08/2012
L’activité économique est stable en France pour le troisième trimestre consécutif. La demande interne pâtit du recul des dépenses de consommation des ménages, alors que les exportations progressent à peine. Or, la hausse surprenante de l'investissement productif du deuxième trimestre ne devrait pas perdurer.
Le niveau d’activité économique en France a connu au printemps 2012 son troisième trimestre consécutif de stagnation. La croissance du PIB sur un an est anémique (0,3%), le niveau d’activité a même modestement reculé au deuxième trimestre (-0,2 % l’an).
La stagnation du PIB reflète la fragilité du moteur interne de la demande alors que les exportations progressent à peine. Le recul de l’emploi marchand et la montée du chômage, la réapparition de tensions sur les prix des matières premières, l’amplification des efforts budgétaires à venir concourent à prolonger cette anémie de l’activité.
Or, les anticipations d’évolution de l’investissement productif, moteur qui avait encore quelque peu résisté au cours du printemps, se sont franchement dégradées au cours de l’été (voir ci-contre l'évolution des opinions des chefs d'entreprise du secteur des services sur leurs dépenses d'investissement).