09/02/2012
Depuis l'été 2011, les banques européennes subissent les effets collatéraux de la crise de la dette. Toutefois, quelques signes de détente sont apparus récemment. La BCE y a contribué en mettant en oeuvre des opérations de refinancement à trois ans. Pour autant, les conditions de crédit se sont durcies dans la zone euro en fin d'année.
Depuis l’été 2011, les banques européennes se sont trouvées au coeur de la crise financière, subissant les effets collatéraux de la crise de la dette souveraine.
Quelques signes de détente sont néanmoins apparus récemment, comme par exemple le reflux des CDS bancaires ou encore la nette diminution des "spreads" de taux avec les "corporate" non financiers sur les marchés obligataires.
Après moult rebondissements, la Banque centrale européenne a finalement contribué à alléger les pressions sur le système bancaire en mettant notamment en oeuvre des opérations de refinancement à trois ans.
Pour autant, des signes de durcissement des conditions de crédit dans la zone euro se sont clairement manifestés au cours des derniers mois de 2011, contrairement à ce qui est observé au Royaume-Uni et aux Etats-Unis . Cela pourrait contribuer à peser sur l’activité économique, au moins au premier semestre de cette année.