24/06/2011
L’économie italienne manque encore de vigueur début 2011. Alors que la demande interne reste faible, les exportations nettes ont été le principal moteur de l’activité. Mais les comptes externes se dégradent, signe d'une perte progressive de compétitivité.
La croissance de l’économie italienne s’est établie à 0,4% l’an au premier trimestre 2011 par rapport au trimestre précédent. Un rythme similaire à celui des trois derniers mois de l'année 2010.
Les exportations nettes ont été le principal moteur de l’activité, après deux trimestres de contribution négative à la croissance.
Ce bon résultat est dû à une franche accélération des exportations en volume, conjuguée à une stagnation des importations. En effet la demande domestique reste faible, même si des signes de redressement apparaissent.
Cependant les comptes externes se dégradent. Le solde déficitaire de la balance commerciale a atteint un nouveau record.
Quelles perspectives ?
La faiblesse de la demande interne, conjuguée à une baisse tendancielle de la population, et le manque de compétitivité sont autant d’éléments qui pèsent sur les perspectives d'activité à moyen terme.