25/08/2010
Le redressement de l’activité s’est poursuivi en France au cours du printemps. Il s’est même amplifié, la croissance du PIB ressortant à 2,5 % l’an par rapport au trimestre précédent sous l’effet notamment du rebond des dépenses d’investissement. Le plafonnement récent des enquêtes de conjoncture, le lent redressement des revenus salariaux laissent cependant peu de place à une nouvelle accélération de la croissance.
Un point préoccupant tient au nouveau et vif recul des parts de marché à l’exportation relativement aux pays membres de la zone euro.
La question du défaut de compétitivité extérieure demeure posée alors que la politique budgétaire va progressivement devenir plus restrictive.