29/03/2012
La dépense des entreprises a été le principal soutien de la croissance française en 2011. Elle compense une moindre impulsion en provenance de la consommation des ménages et de la dépense publique, contraintes par l'effort de réduction du déficit.
La dépense des entreprises a été le principal soutien de la croissance du PIB au cours de l’exercice 2011. Elle vient compenser une moindre impulsion en provenance de la consommation des ménages et aussi de la dépense publique. Cette substitution dans les moteurs de la croissance ne reflète qu’en partie une modification dans la répartition de la valeur ajoutée.
Contrairement à la situation qui a prévalu de 2000 à 2009, la progression du pouvoir d’achat du revenu disponible brut des ménages est désormais un peu plus faible que celle du PIB en volume. Cette inversion est notamment liée à l’effort de réduction du déficit du compte des administrations publiques qui s’est amorcé.
Elle n’a pas pour contrepartie une reconstitution des marges des sociétés non financières implantées sur le territoire. En conséquence, la progression des dépenses de ces dernières s’est surtout traduite par une augmentation de leurs besoins de financement.