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100 milliards d’euros d’excès d’impôts défavorables à la croissance en France par rapport à l’Allemagne

- Lettre du 15 février 2014

14/02/2014

L'étude approfondie de la structure des systèmes de prélèvements fiscaux et sociaux des cinq grands pays européens nous amène à deux conclusions : (1) la France se distingue par le niveau très élevé de prélèvements obligatoires, (2) la France est championne des prélèvements qui pèsent le plus fortement sur la croissance.

Le Dossier "Reforme fiscale et retour de la croissance" que nous venons de publier mène une étude approfondie de la structure des systèmes de prélèvements fiscaux et sociaux des cinq grands pays européens (France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie et Espagne).

Le premier résultat, bien connu, est le niveau très élevé des prélèvements obligatoires en France : 45% en 2012, dépassé uniquement par le Danemark. La France présente clairement un niveau de prélèvements sur le capital très élevé par rapport aux autres pays, en particulier l’Allemagne. L’écart est notamment frappant lorsque l’on étudie les prélèvements sur le stock de capital. Ils représentent 4,7% du PIB en France et seulement 1,1% en Allemagne.

Les prélèvements les plus nocifs à la croissance ont un poids plus important en France. Hors cotisations sociales, les impôts sur le coût de production représentent 3,6% du PIB contre 0,4% en Allemagne. La fiscalité du capital induit un prélèvement sur le rendement marginal du capital particulièrement désincitatif en France. Il faudrait réduire en France les impôts sur le rendement final du capital de 35 milliards d’euros et ceux sur la production de 65 milliards d’euros pour revenir au poids dans le PIB prévalant en Allemagne.

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