En France les enquêtes d'opinion sont bien orientées mais cette amélioration n'est encore visible dans la croissance de l'économie. La perte de substance industrielle se poursuit, et avec elle, le recul des parts de marchés à l'exportation comme le montre notre dernier bilan de la compétitivité française. Dans ce contexte, Michel Didier souligne que les choix de politique économique issus de l'élection présidentielle seront déterminants.
01/02/2017 [Rexecode dans les médias]Les acteurs des marchés financiers, qui entrevoyaient il y a à peine deux ans le spectre de la déflation, s’inquiètent aujourd’hui du "grand retour de l’inflation". Il est vrai qu’après une période d'inflation nulle dans les pays développés, la hausse des prix revient vers sa tendance. Cette remontée était prévisible et devrait s'accentuer jusqu'au printemps. Mais nous n’attendons pas pour autant un processus inflationniste.
12/01/2017 [Lettre de Rexecode]Le sentiment dominant sur les taux d’intérêt a changé rapidement ces dernières semaines. Le consensus est désormais que le point bas est dépassé et que le mouvement de hausse est entamé et durable. Plusieurs facteurs ont joué dans ce sens, particulièrement la perspective d’une relance de l’activité aux Etats-Unis. La question n’est plus le sens du mouvement mais son ampleur.
08/12/2016 [Lettre de Rexecode]Donald Trump deviendra le 20 janvier 2017 le 45è Président des Etats-Unis. Son projet économique prévoit une relance assez classique par une baisse massive des impôts et un programme d'infrastructures en partenariat public-privé. Si l’on s’en tient à une analyse objective de ces propositions, on peut s’attendre à une accélération de la croissance américaine, mais aussi à une augmentation des déficits jumeaux (public et extérieur), à un début de tensions inflationnistes et à une remontée des taux d’intérêt.
09/11/2016 [Lettre de Rexecode]Proche de 57%, le poids de la dépense publique en France est le plus élevé d'Europe avec la Finlande. Ce chiffre résulte pour une petite partie d’un traitement comptable particulier qui une fois corrigé amène la "vraie dépense publique" à 54% du PIB. L’écart avec l’Allemagne est de 10 points de PIB, une moitié sur les dépenses de personnel, l’autre sur les transferts sociaux. Il a pour contrepartie un écart des prélèvements obligatoires de 6 points de PIB et un écart des déficits de 4 points entre les deux pays.
20/10/2016 [Lettre de Rexecode]