La croissance, qui avait nettement accéléré en France de la mi-2016 à la mi-2017, ralentit depuis un an. Le climat des affaires recule dans l'industrie et les services. L'indice de confiance de ménage s'érode lentement, certes sans commune mesure avec l’éruption actuelle de mécontentement sous la bannière des "gilets jaunes". Pour la comprendre, il faut avoir à l’esprit que le pouvoir d’achat moyen du revenu disponible réel par ménage est plus bas qu’il y a dix ans. Le ralentissement économique n’améliorera pas la situation.
22/11/2018 [Lettre de Rexecode]L'incertitude entourant la politique budgétaire en Italie, a déjà amené l'écart de rendement entre obligations italiennes et allemandes à 300 points de base, soit une perte de valeur des portefeuilles obligataires de l’ordre de 10%. Elle pourrait se prolonger au delà de la mi-octobre, avec son examen par la Commission européenne,
06/09/2018 [Lettre de Rexecode]L'écart de 12,6 points du poids de la dépense publique dans les économies française et allemande, s’explique autant par une dépense par habitant plus élevée en France, que par un PIB par habitant plus faible. La réduction durable du ratio de dépenses publiques exige à la fois des économies budgétaires et une politique favorable à la croissance et à la compétitivité. Les leviers les plus immédiats sont l'allongement de la durée de vie au travail et la baisse des prélèvements sur les coûts de production.
11/07/2018 [Lettre de Rexecode]Le poids de la dépense publique en France est non seulement l'un des plus élevés d’Europe mais aussi très supérieur (+12,6 points de PIB) à celui de l'Allemagne. Cet écart considérable, préjudiciable à l'équilibre de la zone euro, va de pair avec un décalage de croissance et de compétitivité. La comparaison des dépenses par fonctions entre les deux pays, et de leurs déterminants, permet d'identifier des pistes d'action.
25/06/2018 [Documents de travail]L’année 2017 apparaît comme une année de retour à une croissance moyenne mais relativement équilibrée en France. Le problème est que cette croissance modérée n’a été obtenue que grâce à l’impulsion temporaire du pétrole, qu’elle reste en deçà de la moyenne de la zone euro et qu’elle semble déjà buter sur les capacités d’offre. La dynamique de croissance reste bridée par l’insuffisance structurelle de compétitivité.
08/02/2018 [Lettre de Rexecode]