La conjoncture mondiale est dominée par le triptyque : tassement de la croissance, tensions sur les approvisionnements et les prix, durcissement des politiques monétaires. La consommation de biens ralentit en Europe et aux Etats-Unis, en raison de l'inflation et au profit des services. Les prévisions de croissance sont revues en baisse malgré les signaux encore positifs d'indicateurs de climat des affaires. Le resserrement monétaire s'étend, sauf en Russie et en Turquie.
11/04/2022 [Synthèse hebdo]L’indice phare des conditions financières globales de Goldman Sachs, qui évalue les conditions auxquelles se financent les agents économiques, a émis un signal d’alerte le 17 mars, grimpant à son plus haut niveau depuis mai 2009. Faut-il s’alarmer ? L’indice mondial des taux directeurs de Rexecode dépasse de 100 points de base son niveau de septembre 2021, principalement en raison des émergents. Mais au-delà des politiques monétaires, influant essentiellement sur les taux sans risque, on n'observe pas à ce stade de tension systématique sur les primes de risque, même si certains points sont à surveiller.
01/04/2022 [Lettre de Rexecode]Après un mois de conflit, l’ombre portée par la guerre en Ukraine sur les perspectives économiques se précise. Les résultats des premières enquêtes qualitatives de mars révèlent un choc de confiance qui touche surtout l'Europe: si les effets de la guerre sur l'activité ont été limités, les entreprises européennes anticipent qu’ils seront beaucoup plus sérieux dans les mois à venir. Les taux souverains remontent et les spreads s'écartent en zone euro.
28/03/2022 [Synthèse hebdo]L’invasion de l'Ukraine a déclenché une salve inédite de sanctions économiques à l'encontre de la Russie. Cette crise affectera l’économie par trois grands canaux: énergie et matières premières, finance et investissements directs, exportations. Si la Russie et l’Ukraine sont loin d'être des marchés de premier plan pour les exportations françaises, l'économie pourrait surtout pâtir du renchérissement du prix de l’énergie et des matières premières.Selon une estimation très préliminaire, dans un scénario où les tensions perdurent sans s’aggraver, l’impact de la crise sur l’activité en France oscillerait entre -0,7 et -1 point de PIB. La transition qui s’était amorcée vers un ralentissement de la croissance et une accélération des prix s’en trouvera renforcée.
02/03/2022 [Lettre de Rexecode]Dans le contexte de l’accélération des transitions environnementale et numérique, doit-on s’attendre à des niveaux durablement élevés des coûts des matières premières et de l’énergie ? Comment les entreprises peuvent-elles s’adapter à cet environnement et où sont les points critiques de ces transitions ? Après un tableau liminaire présenté par Rexecode, quatre experts nous on fait part de leurs analyses.
16/02/2022 [Réunions de conjoncture économique et financière]