La croissance en zone euro semble bien installée. Les créations d’emploi accélèrent, le chômage recule et l'utilisation des capacités de production s'intensifie. Cela est favorable à terme à une reprise de l’inflation, même si l'appréciation de l'euro pourrait d'abord le masquer. Pour l'heure, l’inflation de base se renforce, à des rythmes divers selon les pays. Ces écarts pourraient s'avérer gênants pour la politique monétaire mais peuvent aussi contribuer au rééquilibrage de la compétitivité-prix au sein de l'UEM.
21/09/2017 [Lettre de Rexecode]L''appréciation rapide de l’euro face au dollar, et dans une moindre mesure en change effectif réel, était à plusieurs égards prévisibles. Elle constitue un facteur de ralentissement non négligeable pour la zone euro, même si nous ne pensons pas qu’elle suffira à briser l’élan de la reprise. Certains pays et secteurs devraient même s’en tirer à moindres frais. Le ralentissement induit de l'inflation est gênant pour la politique de normalisation de la BCE.
15/09/2017 [Analyse et diagnostic]La bonne performance récente des économies d'Europe centrale confirme une tendance de fond : entre 2000 et 2016 elles ont crû en moyenne de 3,2% par an, contre 1,3% pour la France et l’Allemagne. Leurs niveaux de vie convergent ainsi rapidement vers ceux d’Europe occidentale et cette tendance devrait se poursuivre à un bon rythme.
07/09/2017 [Lettre de Rexecode]