Après l’échec des négociations entre organisations syndicales et patronales, le gouvernement a présenté le 18 juin sa réforme de l’assurance chômage. Elle vise à renforcer les incitations financières au retour à l’emploi, à dégager de l’ordre de 3 milliards d’euros d’économies ces trois prochaines années, et enfin, à limiter le recours des entreprises aux contrats courts. Une bonus-malus des cotisations sera mis en place dès 2020 dans sept secteurs et les CDD d’usage seront taxés forfaitairement.
02/07/2019 [Lettre de Rexecode]Alors que le chômage est au plus bas et les difficultés de recrutement aigües, les salaires continuent d'augmenter rapidement dans les pays d'Europe centrale et orientale. Parce qu'elle soutient la consommation des ménages, cette dynamique salariale est l'un des principaux moteurs de la croissance, mais elle pourrait aussi déstabiliser un modèle économique basé sur la production à bas coûts.
03/05/2019 [Lettre de Rexecode]En France, la croissance s’enrichit en emplois depuis 2015. L’élasticité de l’emploi à la valeur ajoutée est redevenue quasi-unitaire dans les services et augmente aussi dans l'industrie. En 2018 pour la première fois depuis 2001, le nombre d'emplois industriels a progressé en moyenne annuelle. Deux facteurs pourraient cependant venir contrarier ce mouvement. La hausse du coût du travail associée à la transformation du CICE d'une part. Les difficultés de recrutement d'autre part.
03/05/2019 [Lettre de Rexecode]Les négociations paritaires sur la réforme de l’assurance chômage ont échoué la semaine dernière et le Gouvernement devrait maintenant réformer par décret. Dans la lettre de cadrage remise aux partenaires sociaux en septembre, il soulignait notamment que le système actuel générait des incitations insuffisantes pour le retour à l’emploi, et demandait des propositions de mesures visant "de 1 à 1,3 Md€ d’économies" chaque année pendant trois ans.
01/03/2019 [Lettre de Rexecode]La plupart des économies avancées sont confrontées à des tensions importantes sur les recrutements, en raison notamment du vieillissement plus ou moins sensible de la population selon les pays, ainsi que de la rareté des compétences. Si elles n'ont pas occasionné de fortes accélérations des salaires jusqu'à présent, les difficultés de recrutement ont probablement contribué à freiner l’activité en Europe. Dans le même temps en France, les moins diplômés ont de plus en plus de mal à s'insérer sur le marché de l'emploi.
28/02/2019 [Lettre de Rexecode]