Selon l'enquête Tankan publiée le lundi 2 juillet, le climat des affaires japonais s'inscrit en très léger recul au deuxième trimestre 2007. Malgré un yen au plus bas, les chefs d'entreprise restent encore prudents, anticipant une quasi-stagnation de leurs profits pour l'année fiscale 2007. La situation financière des entreprises semble cependant encore favorable.
Si l’excédent brut d’exploitation des sociétés non financières réalisé au premier trimestre 2007 diminue par rapport aux trimestres précédents, en glissement annuel, il augmente encore de 8,7%
L’envolée de l’euro, qui pourrait se poursuivre jusqu’à peut-être dépasser la barre des 1,40 dollar, menace la croissance dans la zone, et donc l’emploi, à court et plus encore à moyen terme. En dégradant la compétitivité de la zone, elle accélère le processus de délocalisations dans les pays à coûts de main d’oeuvre inférieurs et tend à réduire la base industrielle de nos régions
18/07/2007 [Lettre de Rexecode]Malgré le ralentissement américain, qui date maintenant d’ il y a un an, l’expansion mondiale se maintient à un rythme exceptionnellement élevé et la grande majorité des économistes s’attend à la poursuite du mouvement sans fixer le moindre horizon à l’expansion
14/06/2007 [Lettre de Rexecode]La croissance nippone a décéléré au cours de l’hiver 2007 au rythme de 2,4 % l’an, sous l’effet d’un recul tout aussi marqué que prévisible de l’investissement productif. Point positif le rééquilibrage de la demande interne à la faveur de la consommation privée s’est poursuivi en ce début d’année quand bien même les salaires réels se sont inscrits en baisse. La contribution des exportations à la croissance s’est quant à elle renforcée dans le sillage d’un yen très compétitif. L’orientation des récents indicateurs conjoncturels donne à penser que la Banque centrale laissera toutefois inchangé son taux directeur au moins jusqu’à l’été
31/05/2007 [Points d’actualité]Dans le sillage d’une croissance toujours bien orientée, l’investissement dans le secteur de la construction se serait enfin stabilisé en 2006 après neuf années consécutives de recul. La remontée des prix des terrains dans les grandes villes constitue également un signal fort qui témoigne du changement intervenu dans le secteur du BTP. Le segment du non résidentiel pâtit toujours du recul de l’investissement public. Mais la croissance a permis un redressement cette année de l’investissement dans le secteur de la construction résidentielle privée.
19/04/2007 [Analyse et diagnostic]