L’analyse du projet de loi de finances et du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2006 est rendue un peu difficile par certains changements de périmètres. En termes de soldes (comparables), le déficit de l’Etat serait stable à 46 milliards d’euros, le solde du régime général de sécurité sociale passerait de 11,9 milliards d’euros en 2005 à 8,9 milliards d’euros en 2006
30/09/2005 [Lettre de Rexecode]Nos perspectives envisagent un nouveau léger ralentissement de la croissance mondiale en 2006. Le taux de croissance global s’établirait à 3,8% après 4,3% en 2005 et 5% en 2004. Le ralentissement concernerait la plupart des zones du monde. Les pays hors de la zone OCDE perdraient 0,6 point de croissance, les Etats-Unis 0,7% (3,0% en 2006 après 3,7% en 2005)
14/09/2005 [Lettre de Rexecode]La conjoncture mondiale n’a pas connu d’inflexion majeure au cours des dernières semaines. L’activité reste dynamique dans le monde et l’expansion de la demande entraîne un déséquilibre croissant du marché du pétrole.
31/08/2005 [Lettre de Rexecode]De 1976 à 1996, l’emploi en France avait augmenté de un million. De 1996 à 2001, il a augmenté de deux millions. Les causes de cette amélioration sont connues (effet retardé des baisses de charges « offensives » sur les bas salaires, effet provisoire de la réduction de la durée du travail, forte croissance économique due notamment au niveau très bas de l’euro). Les facteurs favorables ont disparu
29/06/2005 [Lettre de Rexecode]L'idée que le partage de la valeur ajoutée aurait été "trop défavorable" aux salariés et donc à la consommation ces dernières années a été relancée quand plusieurs grandes entreprises ont annoncé de fortes hausses de résultats en 2004. Cette thèse n'est pas fondée en théorie, ni confirmée par l'observation. En 2004, le pouvoir d'achat du revenu disponible brut des ménages a certes moins progressé que le PIB (-1,2 point) mais cet écart, classique en phase de reprise, s'explique au 2/3 par le cycle de productivité et pour 1/3 par une hausse des prix à la consommation supérieure au prix de la valeur ajoutée, en raison notamment du renchérissement du pétrole. La croissance a surtout reposé sur la demande interne, en particulier sur la consommation des ménages, mais a été freinée par le fort recul de la compétitivité.
16/06/2005 [Documents de travail]