Confrontée à une récession industrielle qui menace de contaminer les activités non manufacturières, l’économie allemande a affiché la croissance la plus faible de la zone euro au 2e trimestre 2019 (-0,3 % l’an). Plusieurs facteurs indiquent que ce ralentissement se prolongera, parmi lesquels la surexposition devenue défavorable à l’automobile, la configuration accentuée de fin de cycle, les taux d’intérêt négatifs néfastes en l’absence de stimulation budgétaire, ou encore le déclin démographique.
07/10/2019 [Analyse et diagnostic]Locomotive de la zone euro depuis 2010, l'Allemagne croît désormais à un rythme inférieur à la moyenne tandis que la France semble parcourir le chemin inverse. Ces trajectoires croisées s'expliquent par le fait que l'économie allemande, plus ouverte et industrielle, est davantage exposée à la volatilité de la demande mondiale. Elles s'expliquent aussi par la position cyclique des deux économies, le poids de leur dépense publique et leur réponse opposée aux taux d'intérêt négatifs.
02/10/2019 [Lettre de Rexecode]En Allemagne, la récession industrielle pourrait se prolonger voire à s’amplifier. La valeur ajoutée de l’industrie manufacturière a reculé de 4,9% sur un an au 2° trimestre 2019 et les perspectives d'activité sont jugées nettement plus dégradées que la situation présente selon l'enquête Ifo auprès des industriels. Compte tenu du poids de l’industrie dans le pays, on peut craindre une contagion aux autres secteurs.
05/09/2019 [Lettre de Rexecode]Le rebond technique du PIB allemand, qui s’était fait désirer lors d’un 4e trimestre 2018 où l’Allemagne avait flirté avec la récession, a eu lieu cet hiver avec une croissance de 1,7% l’an. La demande intérieure (consommation et investissement) s’est montrée vigoureuse et bénéficie de vents porteurs. Par contre, les perspectives de l’industrie, très dépendantes des exportations, restent incertaines.
24/05/2019 [Points d’actualité]L’économie allemande connaît un vif ralentissement depuis l’été 2018, qui a amené le ministère de l’économie à abaisser sa prévision de croissance pour 2019 à 0,5%, soit la pire croissance annuelle depuis 2009. Ce ralentissement est-il durable et quelle pourrait être la réaction de la politique budgétaire ?
03/05/2019 [Lettre de Rexecode]