Suite au référendum du 23 juin, des craintes quant à la solidité du marché immobilier commercial britannique sont apparues. Face à l’afflux de demandes de leurs investisseurs, les retraits de plusieurs fonds ouverts investis sur ce segment ont été gelés, permettant de limiter, au moins temporairement, un excès d’offre de biens qui aurait pu peser sur les prix. Le choc du Brexit vient s’ajouter à un ralentissement cyclique en cours.
27/07/2016 [Points d’actualité]La balance des transactions courantes britannique affiche un solde déficitaire très élevé que n'explique qu'en partie l'appréciation passée de la Livre et dont le financement rend le Royaume-Uni très dépendant des entrées de capitaux. Or, le Brexit compromet justement l’attractivité du pays, tant à court terme du fait de l’incertitude qu’il provoque, qu'à long terme compte tenu de la perte du statut de porte d’entrée dans l’Union européenne.
21/07/2016 [Lettre de Rexecode]Le Brexit rebat les cartes de la croissance britannique, dont nous avions déjà souligné les faiblesses. Son impact économique sera négatif à court terme. Ses effets passent par une forte dépréciation de la Livre sterling et par un report des dépenses d’investissement, notamment productif.
13/07/2016 [Analyse et diagnostic]Les répercussions économiques directes du référendum sur le Brexit pour les autres pays européens devraient rester modérées. Nous anticipons un effet défavorable de 0,1 point de PIB en 2016 et 0,3 point de PIB en 2017 pour la zone euro. La menace pour la stabilité financière européenne nous paraît plus sérieuse. Le risque sur les finances publiques des pays périphériques de la zone euro devrait être contenu.
13/07/2016 [Analyse et diagnostic]Les économiques périphériques de la zone euro ont souvent été désignées comme les victimes collatérales d’un Brexit et la tension sur leurs spreads au lendemain du referendum l’illustre bien. Ces spreads se sont progressivement détendus mais les finances publiques restent le talon d'Achille de l’Espagne, de l’Italie ou du Portugal. Les institutions européennes disposent cependant d'un ensemble d’outils pour tempérer toute flambée des taux souverains.
07/07/2016 [Lettre de Rexecode]