La croissance économique britannique a été une nouvelle fois soutenue au premier trimestre 2007, ressortant en rythme annuel à 2,9 %. La vigueur de la croissance du PIB de 2006 qui s’était établie à 2,8 % se prolonge en dépit du processus de resserrement monétaire entamé par la Banque d’Angleterre depuis le mois d’août dernier.
Les bons résultats sont avant tout à relier à l’investissement logement et dans une moindre mesure à la consommation des ménages qui a un peu ralenti. Mais les tensions inflationnistes persistantes et la forte appréciation de la livre accroissent le risque d’un ajustement plus important que prévu de l’économie britannique
En quelques semaines, les marchés boursiers mondiaux sont passés d’un moment d’inquiétude brutale à l’euphorie. C’est le deuxième accident de parcours en moins d’un an. Dans les deux cas, la solidité des fondamentaux de la croissance l’a finalement emporté sur les inquiétudes du moment.
25/04/2007 [Lettre de Rexecode]Si le secteur de la construction a participé à la reprise en 2006 au Royaume-Uni, l’élément marquant est l’accélération de l’investissement des ménages qui marque un net rebond à +8,3%. En outre, la bonne santé de l’immobilier résidentiel s’est accompagnée d’un fort soutien à la demande domestique britannique. L’effet de richesse paraît ainsi avoir joué à plein et l’année 2005 n’aura finalement constitué qu’une pause dans un cycle long de croissance du marché immobilier, cycle entamé il y a plus d’une dizaine d’années. Si un atterrissage brutal du marché résidentiel privé semble exclu à court terme, il est en revanche probable que la détérioration de la solvabilité des ménages, sera à l'origine, fin 2007, d'une moindre croissance de ce secteur.
19/04/2007 [Analyse et diagnostic]
La croissance économique britannique a été soutenue en 2006, ressortant à 2,7 %, effaçant une année 2005 morose. Elle a même légèrement accéléré au dernier trimestre, à un rythme de 3,1 % l’an, en dépit du resserrement monétaire réamorcé au troisième trimestre 2006 par la Banque d’Angleterre. Cette embellie est à relier à la bonne santé des entreprises du secteur des services à haute valeur ajoutée et au dynamisme de l’investissement d’une part, et au rebond du marché immobilier, d’autre part.
Elle n’est toutefois pas sans risque pour une économie caractérisée par d’importantes tensions inflationnistes que n’arrive pas à contenir la Banque d’Angleterre et une forte appréciation de la Livre. Si le resserrement monétaire n’est pas achevé, un ajustement brutal de l’économie paraît toutefois peu probable pour 2007
La hiérarchie des variations de valeur des actifs s’est avérée très ouverte en 2006. La hausse de loin la plus forte a été celle des métaux, puis dix à vingt points derrière celle des bourses européennes, encore vingt points derrière celle de la bourse américaine, du pétrole et de l’immobilier de logement à Paris, enfin encore vingt points derrière la variation de la bourse de Tokyo et de l’immobilier de logement américain
17/01/2007 [Lettre de Rexecode]