Sur le plateau de BFM Business, Denis Ferrand rappelle que si le 4ème trimestre a été moins mauvais qu'attendu, le ralentissement de l'économie française est bien réel. L'essentiel de la croissance (1,5%) de l'année 2018 repose en effet sur les acquis de 2017. En 2017, la croissance s'élevait chaque trimestre en moyenne à 0,75%, contre seulement 0,23% en 2018. En 2019, le regain probable de la consommation ne pourra a lui seul redynamiser l'activité alors que des interrogations apparaissent sur l'investissement des entreprises.
31/01/2019 [Rexecode dans les médias]Après 2,3% en 2017, la progression du PIB est retombée à 1,5% en 2018. Son rythme instantané est resté un peu en dessous de son rythme potentiel (environ 1,2%) tout au long de l’année écoulée. La fin de l’exercice est du même acabit (+1,1 % l’an sur un trimestre). Malgré ce fléchissement, les difficultés d’offre restent aussi aiguës que fin 2017 et toujours plus fortes que les difficultés liées à une insuffisance de la demande.
30/01/2019 [Points d’actualité]Denis Ferrand analyse les dernier chiffres de la croissance en France pour le 4° trimestre et l'année 2018. Elle ralentit en 2018 par rapport à 2017, rejoignant probablement son potentiel au vue des tensions persistantes sur l'offre. Pour la première fois depuis longtemps France et Allemagne progressent au même rythme. Pourtant, le gouvernement allemand anticipe une croissance d'environ 1% en 2019, tandis que le gouvernent français maintient le chiffre de 1,7%. Cela suppose une nette accélération de l'activité. Or, si on peut espérer une reprise de la consommation, c'est moins le cas de l'investissement des entreprises.
30/01/2019 [Rexecode dans les médias]A l'issue de son audition au Conseil Economique Social et Environnemental, Michel Didier livre son analyse sur l'opportunité d'instituer un revenu universel en France. Une mesure très coûteuse et difficilement finançable vu le contexte budgétaire et fiscal. Il est par contre possible d'améliorer et de fusionner les minima sociaux. Il faut surtout lever les obstacles structurels à la croissance et à la compétitivité afin d'augmenter le revenu national à distribuer.
15/01/2019 [Communications extérieures]Depuis le 1er janvier 2019, le CICE est supprimé et remplacé par un allègement de cotisations sociales à la charge des employeurs. Cette transformation va dans le sens d’une meilleure lisibilité du dispositif, qui vise à baisser le coût du travail pour les entreprises. Mais elle n’est pas neutre sur les montants perçus par les entreprises en 2019, ainsi que sur les mesures par la statistique publique du coût du travail et des marges des entreprises.
10/01/2019 [Lettre de Rexecode]