Le débat sur l'annulation de la dette se focalise sur l’examen du passif du bilan des administrations publiques et laisse à l’arrière-plan celui de son actif. La formation de la dette bénéficie-t-elle à des interventions publiques à même de fonder une croissance ultérieure qui garantirait sa soutenabilité ? Telle devrait être la question clé. Or dans le cas de la France, tandis qu'entre 2006 et 2019, la dette publique augmentait de 35 points de PIB, l’ensemble des actifs publics ne s’est accru que de 12 points. Un écart révélateur de notre difficulté à ajuster la dépense publique à un rythme de croissance tendanciellement déclinant.
03/03/2021 [Rexecode dans les médias]Les indices de production et de chiffres d’affaires dans l’industrie et les services du mois de décembre 2020 appellent deux grandes observations. La première est l’exceptionnelle dispersion des niveaux d’activité en France, aussi bien au sein du secteur industriel que de celui des services. La seconde est le caractère très partiel de la récupération de l’activité économique globale à la fin 2020. Les perspectives industrielles s’améliorent, celles des services restent négatives. Le retour à la normale dépendra largement de l’évolution sanitaire, ce qui compte tenu de la persistance des incertitudes paraît peu probable en 2021.
02/03/2021 [Lettre de Rexecode]Par rapport aux anticipations pré-Covid, on peut estimer la perte de revenu national en France à plus de 200 milliards d’euros en 2020. D’après les comptes des agents économiques, les administrations publiques auraient supporté près des deux-tiers de la perte, les ménages 12% et les entreprises non financières 20%. Le poids de ces dernières dans la perte de revenu dépasse leur poids économique.
02/03/2021 [Lettre de Rexecode]Après un début de stabilisation entre 2017 et 2019, les indicateurs de compétitivité de la France, tels que la balance commerciale ou ses parts de marchés à l'exportation en zone euro, se sont fortement dégradés en 2020. Comme tous les pays européens, la France a été touchée par la crise de la Covid qui a bouleversé les équilibres économiques, mais sa compétitivité en a davantage souffert. Un écart que n'expliquent ni la comparaison des prix à l'exportation, ni la spécialisation industrielle ou la dureté des restrictions sanitaires.
02/03/2021 [Documents de travail]Interrogés début février sur l'impact de la crise sanitaire sur la situation financière et le financement de leur entreprise, une majorité des dirigeants de PME et TPE semblent confiants. Néanmoins, environ 10% d’entre eux font part de fortes difficultés. Plus précisément, 8% craignent de ne pouvoir rembourser leur prêt garanti par l'Etat (PGE), 16% jugent le niveau actuel de leurs fonds propres insuffisant pour le développement de leur entreprise et 14% jugent leur niveau d’endettement très contraignant.
25/02/2021 [Enquête Trésorerie, Investissement et Croissance des PME]