Au 4e trimestre 2021, le coût horaire du travail dans l’ensemble des secteurs marchands en France reste bien supérieur à la moyenne de la zone euro et à celui de ses voisins du sud de l’Europe, mais il est devenu légèrement inférieur à celui de l’Allemagne. Dans l'industrie manufacturière, le coût salarial horaire français est désormais moindre de près de 10% au coût allemand (44,2€), ce dernier dépassant largement la moyenne de la zone euro (35,6€).
20/05/2022 [A-noter]Coup sur coup, deux indications sur les évolutions de salaire ont montré un début d’accélération salariale dans le contexte de hausse des prix. Les indices nominaux de salaires de base et les minima de branches accélèrent mais à un rythme inférieur à celui des prix à la consommation. Exprimée en termes réels, leur progression dépasse en revanche celle des gains de productivité, de manière récente comme en tendance. L’écart cumulé de 2016 jusqu'en 2021 est de +4,3 points pour les salaires et +1,9 point pour le coût salarial horaire. Cela pèse sur l’évolution relative des marges des entreprises.
19/05/2022 [Points d’actualité]Alors que la phase de rebond de l'économie mondiale est clairement close, l'activité ralentit et l'inflation accélère. Certes peu touchés par la guerre en Ukraine, les États-Unis subissent les contrecoups des stimulus budgétaires et l'inflation fait peser un risque sur la croissance. Freinée par des difficultés d'offre, l'Allemagne risque de pâtir de sa dépendance aux énergies russes, mais elle dispose d'énormes marges budgétaires. En France, la consommation fléchit, l’investissement résiste, pour combien de temps ? Autre question: quel sera le comportements des salaires face à l'inflation?
18/05/2022 [Réunions de conjoncture économique et financière]La France est certes l’un des pays les moins émetteurs de gaz à effet de serre au monde et ses émissions diminuent, mais à un rythme insuffisant. Les perspectives globales et sectorielles du Pôle Energie-Climat montrent que les objectifs de la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) à horizon 2030 et au-delà ne pourront être atteints sans un important effort d’investissement supplémentaire, de l’ordre de 2,1% à 2,9% du PIB à par an d’ici 2030. Une planification écologique intégrant politiques climatiques et macroéconomiques sera indispensable.
16/05/2022 [Documents de travail]Les TPE et PME interrogées durant la deuxième quinzaine d’avril sur les conséquences potentielles de la guerre en Ukraine, sont près de la moitié à craindre qu'elles s'avèrent pénalisantes pour leur activité, en particulier selon plus de 70% d'entre elles parce que le conflit risque d'exacerber les difficultés et les coûts d’approvisionnement énergétiques et non-énergétiques. 22% des dirigeants s’attendent à ce que la guerre affecte directement leurs activités en Ukraine ou en Russie.
10/05/2022 [Enquête Trésorerie, Investissement et Croissance des PME]