Il est possible de financer les investissements nécessaires à une croissance plus forte et durable en France sans alourdir la dépense publique grâce à une forte orientation de l’épargne des Français vers les fonds propres des entreprises non cotées porteuses de croissance. Une double garantie de liquidité et de capital apporterait la sécurité nécessaire à l’épargnant moyen.
15/06/2021 [Repères de politique économique]
En 2020, le déficit des administrations publiques s’est établi en France à 220 milliards€ selon les comptes nationaux, en hausse de 137 milliards€ par rapport à 2019. Un calcul simple
permet d'approcher l’impulsion macroéconomique donnée à court terme par les budgets publics. Estimée à 6% du PIB en 2020, cette impulsion a permis de résister aux effets négatifs de la pandémie de Covid-19. Entre embellie conjoncturelle et retour de l’impératif de rééquilibrage des comptes publics, elle devrait être proche de la neutralité en 2021 mais deviendrait inévitablement négative dès 2022.
Interrogés dans la deuxième quinzaine d'avril sur l'impact de la crise sanitaire sur la situation financière et le financement de leur entreprise, une majorité des dirigeants de PME et TPE estiment que leur activité pourrait revenir rapidement à la normale. Cependant 46% d'entre eux anticipent que cela ne sera pas sans difficulté. Seul 1% des dirigeants jugent insurmontables leurs difficultés de trésorerie, tandis qu'une large majorité l'estime suffisante.
10/05/2021 [Enquête Trésorerie, Investissement et Croissance des PME]La progression, modeste, de l’activité en France au 1er trimestre laisse présager d’une croissance un peu plus importante que nous ne l’anticipions, toujours sous réserve de l'amélioration de la situation sanitaire.Toutefois, la question de la capacité de l’offre à soutenir la croissance semble déjà se poser. Les chocs de coût majeurs qui se manifestent viendront éroder une trésorerie certes très positive pour l’heure. Cela mettra en lumière la dégradation des conditions de la solvabilité des entreprises.
04/05/2021 [Lettre de Rexecode]Le gouvernement a précisé sa stratégie budgétaire de moyen terme dans le Programme de stabilité et le Plan national de relance et de résilience transmis à la Commission européenne. Le déficit public amorcerait une baisse en 2021 (9,0% après 9,2% du PIB en 2020) pour atteindre 2,8% en 2027, sous l’effet d’une croissance durablement élevée, d’une extinction rapide des dépenses du plan de relance et d’une progression des dépenses publiques très inférieure à celle du PIB. L’hypothèse de croissance à moyen terme, supérieure à sa tendance d’avant-crise, apparaît peu cohérente à plusieurs titres.
04/05/2021 [Lettre de Rexecode]