Le constat de ce 13ème bilan annuel de la compétitivité française est à la fois rassurant et préoccupant. Rassurant, car les parts de marché de la France semblent en voie de stabilisation. Préoccupant, parce que le poids de la valeur ajoutée industrielle française en Europe continue de reculer. Or c’est la création de valeur qui détermine les revenus.
11/06/2019 [Documents de travail]L’INSEE a publié la première estimation des comptes nationaux pour 2018 et les comptes révisés des années antérieures. La croissance de 2017 est légèrement revue en hausse à 2,3%. L’activité a décéléré à 1,7% en 2018, ce qui reste supérieur à la moyenne 2010-18 (1,4% l’an). 2018 marque ainsi la première étape d’un retour vers la tendance après une année 2017 exceptionnelle. Le déficit extérieur s'est légèrement réduit ; les taux de marge des sociétés ont rechuté ; le taux de prélèvement obligatoires s'est stabilisé.
04/06/2019 [Lettre de Rexecode]La hausse de la dette des entreprises en France, dont s’alarmait le Conseil de stabilité financière l'an passé, a encore accéléré. Le taux d’endettement des entreprises tricolores est désormais le plus élevé des principales économies européennes, évoluant à rebours de la zone euro. Que ce soit en termes de flux ou de situation patrimoniale, le dynamisme de l’endettement ne paraît pas toutefois être a priori source de déséquilibres.
04/06/2019 [Lettre de Rexecode]Le mouvement des gilets jaunes a accentué la priorité donnée par le gouvernement à l’amélioration immédiate du pouvoir d’achat. Les baisses de prélèvements sur les ménages décidées depuis fin 2018 se montent à 14 Md€, soit une baisse totale de près de 25 Md€ (hors fiscalité du capital) depuis le début du quinquennat. Alors que ces baisses d’impôt ne sont que très marginalement financées à ce stade, le renoncement à la suppression nette de 120.000 postes dans la fonction publique complique encore l’équation budgétaire.
04/06/2019 [Lettre de Rexecode]Le baromètre trimestriel Rexecode/BPI France sur la trésorerie, l'investissement et la croissance des TPE/PME indique une fois de plus que les difficultés de recrutement sont le premier frein à leur développement. Interrogés sur les causes de ces difficultés, les chefs d'entreprise signalent massivement une inadaptation des candidats à leurs besoins. Face à ces difficultés, plus du quart indiquent restreindre leur activité.
24/05/2019 [Rexecode dans les médias]