La position extérieure nette de la France reste encore éloignée du seuil critique de 35 % du PIB retenu dans le cadre de la nouvelle procédure européenne de surveillance macréconomique des déséquilibres intra-européens. Toutefois, l’exposition de ses agents aux répercussions de la crise européenne vient menacer cette position déjà fragilisée par les conséquences de la perte de compétitivité.
18/07/2012 [Lettre de Rexecode]
Au seuil de l’été 2012, les nouvelles ne sont pas bonnes du côté des trésoreries des entreprises. D’après notre dernière enquête mensuelle auprès des trésoriers des grandes entreprises
, la trésorerie globale chute brusquement en juillet à des niveaux semblables à
ceux de l’été 2008 lorsque l’économie française entrait en récession.
Le PIB de la zone euro s’est probablement contracté au deuxième trimestre 2012, les tensions sur la dette publique et le secteur bancaire ayant entamé la confiance des agents économiques. Pénalisée par le recul de sa compétitivité et alors que la situation financière de ses entreprises se dégrade, la France peine à trouver des relais de croissance.
12/07/2012 [Analyse et diagnostic]La perte de compétitivité apparaît comme le principal point faible de l’économie française. Elle bride sa capacité de redressement alors que, sur fond d'ajustement budgétaire et de dégradation rapide de la situation financière des entreprises, les moteurs internes de la croissance ne devraient pas se ranimer rapidement.
11/07/2012 [Analyse et diagnostic]La situation financière des entreprises françaises, et particulièrement de l'industrie, s'est nettement dégradée depuis la rupture de compétitivité au début des années 2000 et sous l’effet de la récession. Les efforts d’investissements et de recherche ont cependant été maintenus, au prix d'un endettement croissant.
05/07/2012 [Documents de travail]