France : année 2022
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Bascule des taux d’intérêt en France: vers une hausse de la charge de la dette publique
L'an prochain, la baisse de l’inflation attendue en zone euro après son envolée de 2022 devrait permettre d’alléger la charge de la dette publique indexée d’environ 5 milliards d’euros. Par contre, l’effet d’inertie lié au roulement de la dette, qui permet à la France de se financer à bas coût, ne jouera plus d’ici la fin 2023. A cette date, 220 milliards d’euros de titres à moyen/long terme parviendront à échéance dans un contexte de nette remontée des taux d'intérêt. Le point bas des charges d’intérêt risque ainsi d’être largement dépassé.
03/10/2022 [Lettre de Rexecode] -
France : rémunération des salariés et prix à la consommation vont de pair depuis fin 2019
La hausse de l’indice du salaire mensuel de base est en France de 3% au deuxième trimestre 2022 sur un an. Elle est inférieure à celle des prix à la consommation (5,4% sur la même période pour l’indice hors tabac). Toutefois, depuis le déclenchement de la pandémie de Covid, l’évolution de la rémunération moyenne des salariés a été comparable à celle des prix. Elle lui a même été légèrement supérieure quand les primes exonérées de cotisations sociales sont prises en compte.
23/08/2022 [Points d’actualité] -
Inflation: électricité et produits alimentaires expliquent l'essentiel de l'écart entre la France et la zone euro
Le taux d’inflation en France est estimé à 6,1% sur un an par l’Insee en juillet, contre 6,8% par Eurostat avec une méthodologie européenne harmonisée. Ce dernier chiffre n’en est pas moins le plus faible de la zone euro, dont le taux d’inflation moyen atteint 8,9%, soit 2,1 points de plus qu’en France. Nous cherchons à quantifier les facteurs contribuant à cette divergence. Notre décomposition de l’écart de taux d’inflation entre la France et la zone euro au mois de juillet fait ressortir le rôle primordial des prix à la consommation de l’électricité et des produits alimentaires.
23/08/2022 [Points d’actualité] -
France : la demande est désormais portée par les achats de services et freinée par les achats de biens
En France, le niveau du PIB a progressé de 0,5% au 2e trimestre 2022 par rapport au trimestre précédent, soit 2,1% en rythme annualisé. Derrière cette progression, intégralement expliquée par les contributions positives des variations de stocks et de la demande extérieure nette, une recomposition de la demande s’opère. Qu’il s’agisse des dépenses de consommation des ménages ou de l'investissement des entreprises, les dépenses en biens se contractent alors que celles consacrées aux services augmentent. Cette recomposition s’observe également dans la structure des exportations.
19/08/2022 [Points d’actualité] -
France: les paradoxes de la balance des paiements
Les relations de l’économie française avec le reste du monde semblent paradoxales. Alors qu'en 2021 le déficit des échanges de marchandises s'est creusé à près de 80 Mds€, le solde de la balance courante qui inclut les échanges de services et les flux internationaux de revenus, est excédentaire (mais déficitaire début 2022). Or, malgré cet excédent courant, la position extérieure nette de la France qui est débitrice depuis 2003 s’est encore dégradée. Pour autant, le solde des flux de revenus des investissements internationaux améliore sa position excédentaire.
05/07/2022 [Lettre de Rexecode]