Les craintes d’une prise de contrôle d’entreprises françaises par des capitaux étrangers, ravivées par plusieurs opérations récentes, sont exagérées. Elles occultent le fait que la valeur des investissements directs à l’étranger des résidents français dépasse largement celle du passif vis-à-vis du reste du monde sous forme d’IDE. Pourtant, la position extérieure nette totale se dégrade, l'endettement vis-à-vis de l’étranger étant en forte progression. Cette dégradation reflète le solde débiteur de la balance courante depuis 2005 et illustre la dépendance accrue de l’économie française aux financements extérieurs.
19/10/2017 [Lettre de Rexecode]Le contexte conjoncturel est favorable aux réformes structurelles en France. Les mesures destinées à lever les obstacles bridant le travail et le capital sont une avancée significative de ce début de quinquennat. D'autres réformes de plus longue haleine devraient contribuer à renforcer la croissance potentielle à terme. Dans l’immédiat cependant, la politique de compétitivité-coût marquera le pas et la réduction de la dépense publique est incertaine.
17/10/2017 [Documents de travail]Au menu de cette émission : E. Macron est-il par son franc-parler le pire vendeur de ses réformes ? Quels sont les enjeux des réformes à venir, en particulier de la formation et de l'assurance-chômage ? Que faut-il espérer de la croissance qui est de retour en France ? La guerre de l'Europe contre les GAFAs.
09/10/2017 [Rexecode dans les médias]Le gouvernement a présenté le projet de loi de finances et le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2018, ainsi que le projet de loi de programmation des finances publiques pour 2018-2022. Un retour proche de l’équilibre budgétaire est prévu en fin de quinquennat, assorti d'une baisse de près de 17 Md€ des prélèvements obligatoires. Les mesures retenues ne semblent pas à même d'inverser à court terme la longue décrue de la compétitivité française.
05/10/2017 [Lettre de Rexecode]Le gouvernement prévoit de baisser le poids de la dépense publique (hors crédits d’impôt) dans le PIB de 54,6 points en 2017 à 50,9 en 2022. Les économies visées ne sont pas définies comme des baisses de dépenses mais comme de moindre hausses par rapport à une évolution tendancielle, ce qui complique l’identification des mesures concrètes. Or, les documents budgétaires sont peu diserts sur les leviers précis de modération de la dépense et en particulier sur l'effort consenti par chaque sphère publique (Etat, local, social).
05/10/2017 [Lettre de Rexecode]