La situation de trésorerie des PME/TPE s’améliore très légèrement ce 1er trimestre 2024. Les délais de paiement des clients reculent après leur net allongement courant 2023 et les conditions de financement se détendent un peu. Alors que les contraintes d'offre s'allègent, les contraintes de demande viennent en tête des préoccupations des dirigeants, et les dépenses d’investissement devraient nettement ralentir en 2024.
27/02/2024 [Enquête Trésorerie, Investissement et Croissance des PME]Au premier trimestre 2024, les dirigeants PME et TPE sont moins nombreux à prévoir des hausses de prix de vente et de salaires pour l'année en cours qu'en début d'année 2023. Alors que l'inflation et les revalorisations successives du SMIC affectent l'échelle des salaires, plus du tiers des entreprises sondées seraient piégées par des "trappes à bas salaires", un frein important selon 15% d'entre elles.
24/02/2024 [Enquête Trésorerie, Investissement et Croissance des PME]Fin 2023, le PIB en France reste inférieur de 4 points au niveau qu'il aurait atteint en prolongeant la trajectoire de croissance pré-Covid. La cicatrice laissé par la crise sanitaire, puis par le choc d'inflation, est profonde. Or, l'examen des moteurs de la croissance en France depuis 2019 et dans la période récente montre que la capacité de l’économie française à réduire cette cicatrice s’émousse. L’investissement productif fléchit et, si la demande des ménages devrait prendre le relais en 2024, le déficit persistant de compétitivité interroge sur la capacité de la production domestique à la satisfaire.
09/02/2024 [Rexecode dans les médias]De 2019 à 2023, la croissance en France a été de 1,5% selon la première estimation des comptes nationaux pour 2023, soit 0,4 point par an. Durant la décennie précédente, la croissance avait été de 1,4% par an en moyenne. Il reste ainsi un écart de 4 points entre le niveau du PIB qui aurait été atteint en prolongeant la tendance passée et son niveau actuel. La cicatrice laissée par la pandémie de Covid, puis le choc inflationniste, est profonde. Surtout, la capacité de l’économie à la réduire encore semble s’émousser avec le fléchissement de l’investissement productif et le déficit persistant de compétitivité.
01/02/2024 [Lettre de Rexecode]Après son record en 2022, le déficit commercial de la France s'est réduit en 2023, en partie grâce à la baisse du coût de l'énergie. Pour autant, il reste plus élevé qu'en 2019, d'abord parce que l'énergie importée reste plus chère, et surtout, parce que la France n'a pas regagné les parts de marché perdues. La compétitivité-prix des produits français reste affaiblie et la compétitivité hors-prix insuffisante malgré une qualité reconnue. L’attractivité de la France comme site de production semble plafonner en 2023 après une bonne année 2022.
31/01/2024 [Documents de travail]