Le projet de loi de programmation des finances publiques 2023-2027 retient que le déficit public de la France baisserait de 5% à 2,9% du PIB entre 2022 et 2027 et que la dette publique serait quasi-stable jusqu’en 2027, autour de 111% du PIB. Le scénario macroéconomique du Gouvernement suppose une croissance du PIB de 1,6% par an en moyenne et un reflux de l’inflation autour de 2% à partir de 2025. Avec des perspectives de croissance plus prudentes, comme celles avancées par Rexecode en juillet dernier, en 2027, le déficit public resterait proche de 5% et la dette publique atteindrait 120% du PIB.
27/10/2022 [Repères de politique économique]Au menu de cette réunion : les traits marquants de la conjoncture économique mondiale et française ; le point sur les finances publiques en France ; les mesures de soutien face au choc énergétique en Europe ; les impacts sectoriels différenciés du choc de prix de l’énergie dans le cas de la France.
12/10/2022 [Réunions de conjoncture économique et financière]Sur la base des consommations d’énergie des secteurs industriels et selon une estimation plutôt conservatrice d’évolution des prix, la hausse de la facture de gaz et d’électricité de l’industrie française dépasserait 6 milliards d’euros en 2022 par rapport à 2019, soit une hausse de plus de 40%. Les secteurs les plus exposés sont la chimie (+1,6 milliard), l’agro-alimentaire (+1,3 milliard) et les minéraux non métalliques (+800 millions). Ce calcul ne tient pas compte d’éventuels mécanismes de compensation.
06/10/2022 [Points d’actualité]Pour Prefon Retraites, Denis Ferrand décrit les origines de la crise énergétique qui touche actuellement les pays européens, dont la France, ainsi que ses conséquences sur l'économie et les perspectives d’activité. Parti du marché gazier dès le printemps 2021, amplifié par la guerre en Ukraine, le choc sur les prix et les approvisionnements énergétiques réduit le pouvoir d'achat des ménages et la rentabilité des secteurs énergivores, ce qui n'est favorable ni à la consommation ni à la production.
05/10/2022 [Communications extérieures]Lors de la préparation du programme de stabilité 2022-2027 adressé par la France à la Commission européenne en juillet, Rexecode avait souligné le risque de fonder la trajectoire des finances publiques sur des hypothèses trop favorables et relativement peu probables. De son côté, le Haut Conseil des Finances Publiques avait jugé la prévision de croissance retenue surestimée (+1,4% pour 2023) et l’inflation sous-estimée (+3,7% pour 2023). Le gouvernement a peu tenu compte de ces alertes. Le PLF 2023 table sur +1,0% de croissance du PIB en 2023, elle serait nulle selon nos perspectives de septembre.
03/10/2022 [Lettre de Rexecode]